Écouter le podcast Retour à l’essentiel, plus de positif et plus de bonheur
Et pour commencer j’aimerais vous lire une petite phrase.
Cette phrase sort du livre l’abécédaire de la sagesse et Christophe André y explique sa notion du bonheur. Il dit “Le bonheur n’est pas le but, mais la conséquence de la sagesse”.
Et c’est exactement ça. Le bonheur n’est pas une fin en soi. Certaines personnes vont passer leur vie entière en quête du bonheur sans même se rendre compte de tout ce qui les entoure et les rend heureux.
On est des êtres humains, on sourit, on pleure. On a nos joies, on a nos peines.
On aimerait tous être heureux en permanence sauf que le bonheur, vous seul pouvez le créer. Arrêtez de ne voir que ce qui vous fait du mal, voyez plutôt ce qui vous fait du bien.
L’acceptation
L’acceptation est primordiale pour se créer du bonheur. Attention à ne pas confondre avec la résignation. Accepter n’est pas se résigner, mais c’est plutôt une capacité à faire face, avec courage, aux circonstances douloureuses.
Par exemple, vous êtes malade. Il ne faut pas se résigner face à cette maladie et baisser les bras. Mais plutôt vous dire qu’actuellement vous devez accepter cette situation, qu’elle va durer un peu et que vous mettrez sûrement du temps pour vous rétablir. En l’occurrence vous reposer et prendre du temps pour vous-même vous fera du bien.
Autre exemple de l’acceptation, plus banal cette fois-ci, la météo. L’été, nous nous plaignons en permanence de la chaleur et du soleil, mais quand il pleut ou qu’il fait légèrement plus frais nous nous plaignons aussi… Alors que tout ça est naturel, c’est le cycle de la nature qui est fait ainsi. Il pleut ? Et bien ok il pleut !
Le lâcher-prise
Mais l’acceptation c’est aussi savoir lâcher prise. Cela peut être tout simplement en reconnaissant que l’on a parfois besoin d’aide, savoir demander de l’aide c’est aussi apprendre à alléger le poids que nous portons.
Le lâcher prise peut aussi être sous la forme d’accueillir ses émotions. Que ce soit la colère ou la peine, contenir ses émotions peut avoir de graves conséquences sur le corps. Lâcher prise et laisser pleinement ses émotions sortir fait que vous n’avez pas une accumulation amère au fond de vous.
Oser dire non
C’est d’apprendre à dire non, d’être aligné à ses croyances et ses besoins.
Je vous conseille de lire mon article : Honorer sa nature, alignement et marcher dans la nature dans lequel j’explique qu’enfouir ses besoins et émotions est néfaste pour nous.
Qu’en camouflant notre vrai personnalité dans le but de peut-être mieux s’intégrer, ne fera que renforcer votre malheur.
Et qu’au contraire, être la personne que vous êtes réellement ne peut que vous rendre heureux. Même si vous ne serez pas accepté par tout le monde.
Mais encore une fois les personnes qui ne vous acceptent pas tel que vous êtes, aligné avec vos propres valeurs, ce sont des personnes qui quitteront votre vie de toute manière un jour.
Alors que les personnes qui resteront à vos côtés et qui seront fiers de vous seront des personnes qui compteront toute votre vie.
Arrêter de se comparer aux autres
Il faut impérativement que vous arrêtiez de comparer et de juger autant vous même que les autres.
Nous sommes des êtres humains uniques et donc différents, nous avons TOUS et TOUTES des corps et des façons de penser différents.
Si vous avez des complexes, n’hésitez pas à lire mon article : Féminité et sensualité : accepter son corps et l’honorer.
Être bien dans sa peau malgré nos imperfections est essentiel pour être heureux. Faire la paix avec votre corps est l’une des plus belles choses qui peut vous arriver.
Et puis comme on dit “ l’herbe est toujours plus verte chez le voisin”, vous trouverez toujours plus grand que vous, petit, mince, svelte, jeune, mûr et j’en passe mais ces personnes que vous enviez ont elles aussi des personnes plus grandes, petites, minces et sveltes qu’elles.
Accepter l’autre tel qu’il/elle est
Vous voulez qu’on vous accepte tel que vous êtes ?
Commencez par accepter l’autre tel qu’il ou qu’elle est. Ne cherchez pas à changer une personne. Que ce soit sur ses croyances, son physique ou sur ses besoins. Encore une fois nous sommes des êtres uniques. Encore une fois, l’acceptation est primordiale.
Le minimalisme
Le matérialisme est l’un des grands maux de notre ère moderne. Nous avons tendance à être attachés à des choses qui sont pourtant bien futiles et qui nous dévient de notre mission.
Attention je ne vous dis pas de vous détacher de tout bien matériel, loin de là !
Les biens matériels ne vous rendront pas plus heureux. Nous désirons ce que nous ne possédons pas mais une fois en notre possession nous nous en lassons.
L’Abbé Pierre a dit un jour « Qui jouit d’un bien et ne sait pas le donner en est non le possesseur mais le possédé ».
Les sources de distraction
Le téléphone portable qui, il faut se l’avouer fait partie intégrante de notre quotidien et qui même je trouve nous le gâche certaines fois.
Je m’explique : je me surprenais souvent à me dire que j’avais jamais le temps pour méditer, dessiner ou autre.
Et honnêtement j’entends beaucoup de gens me dire la même chose.
J’ai eu une prise de conscience le jour où je me suis imposée de trouver du temps et de me rendre compte de comment filait mon temps.
J’ai fait un exercice très simple : j’ai fait un emploi du temps type de mes journées en écrivant ce que je faisais en général.
Je me suis rendue compte qu’ en réalité j’avais des petites demi-heures, par ci par là, dans lesquelles je pouvais caser certaines activités pour mon bien-être ou mes pratiques.
Mais je me suis aussi rendue compte à ce moment que bien souvent, j’avais le malheur de rester bloquée sur mon téléphone inutilement pendant ces moments, que je procrastinais sans même m’en rendre compte.
Je n’étais pas heureuse de pouvoir pratiquer certaines choses comme je le voulais mais c’était ma propre faute car je passais ces moments sur les réseaux ou autre.
J’ai donc appris à me donner du temps pour chaque activité et j’essaye de m’y tenir le plus possible.
Essayez de faire de même vraiment. Prenez du temps pour vous et pour les activités qui apaisent votre mental, que ce soit du sport, de la cuisine, du yoga, de l’écriture, etc. Mais imposez-vous des plages horaires.
Cultiver la gratitude
Pour se créer son bonheur il faut apprendre à cultiver la gratitude.
Être reconnaissant des petits riens qui font notre quotidien, mais aussi des surprises plus rares. La gratitude est quelque chose que j’ai mise en place assez naturellement dans ma vie. J’en ai pris conscience un jour lorsque je me suis mise à remercier l’Univers à voix haute parce qu’il neigeait car la veille j’avais prié intérieurement très fort pour qu’il neige.
Et depuis c’est resté, cela fait partie intégrante de mon quotidien maintenant, sur des trucs bêtes quelques fois, par exemple, quand je vois une herbe sauvage pousser sur du goudron ou simplement quand je me réveille le matin, je me dis que j’ai de la chance de me réveiller à côté de mon conjoint.
Il faut apprendre à savourer les petits instants de la vie.
Je ne vous dis pas d’être un imbécile heureux mais plutôt de ramener à votre quotidien son lot de petits bonheurs dont malheureusement nous avons détourné les yeux depuis trop longtemps.
Si vous avez un petit peu de mal à faire cet exercice il existe des carnets de gratitudes mais vous pouvez très bien le faire vous même sur un carnet classique.
Vous pouvez commencer par écrire une ou deux choses sur lesquelles vous êtes reconnaissants pour aujourd’hui ou simplement des choses que vous avez appréciées.
Je vous conseille vraiment de mettre cette pratique en place de manière quotidienne, le mieux évidemment c’est de ne pas avoir à passer par un carnet pour ça mais pour commencer c’est bien.
Vous vous rendrez vite compte des bienfaits de cette pratique qui changera bien vite votre façon de voir les choses.
Le mot de la fin
Pour clore cet article, je dois vous dire qu’il faut arrêter de vouloir faire toujours plus ou désirer toujours, même dans nos pratiques spirituelles. Il faut déconstruire les idées reçues sur la spiritualité et revenir à l’essentiel.
Il n’y a pas de recette miracle du bonheur. Le bonheur nous appartient, qu’importe les difficultés que nous traversons. Évidemment, il y a des épreuves bien plus difficiles à surmonter que d’autres, certaines demandent des années, et il y a des blessures dont on ne se remettra peut-être jamais, mais je pense que cela nous appartient. Je pense que c’est à nous de choisir si on veut rester victime ou maître de sa vie.
Encore une fois, le bonheur nous appartient, il est en chacun de nous. A nous de le faire ressortir.
